Signature de la convention de financement de l’axe NTOUM–COCOBEACH

Ce 1er juillet 2025, au Palais Rénovation, s’est tenue la signature de la convention de financement de l’axe routier NTOUM–COCOBEACH long de 83 km, en présence du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Cette convention tripartite, signée entre l’État gabonais, l’entreprise EBOMAF et le groupe BGFIBank, repose sur un appui financier de 100 milliards de FCFA.
Au-delà de la simple réalisation d’une infrastructure routière, ce projet vise le désenclavement d’une zone à fort potentiel touristique. Il convient de rappeler que Cocobeach est une ville balnéaire prisée, dont le développement est freiné par l’état actuel du tronçon routier.
« Il nous a semblé bon de prendre une part active au financement de cet axe routier long de 83 km, qui va non seulement apporter du développement à la commune de Cocobeach, mais surtout désenclaver cette cité balnéaire au fort potentiel touristique », a indiqué Dimitri Kevin NDJEBI, Directeur Général du Groupe BGFIBank.
Ce partenariat est également un bel exemple de coopération sud-sud, démontrant que les entreprises africaines disposent elles aussi d’un potentiel considérable à exploiter, notamment dans le domaine des infrastructures routières.
« Nous sommes rassurés, car il s’agit de fonds sécurisés. Il n’y a donc plus de raison pour que les travaux soient interrompus », a souligné pour sa part Edgard MOUKOUMBI, Ministre des Travaux publics et de la Construction.
Le bitumage de ce tronçon s’inscrit dans un vaste projet d’urbanisation de la zone de Cocobeach, comprenant également la réhabilitation des voiries secondaires, la construction d’une station-service, d’un centre d’appui à la pêche et d’une cité balnéaire moderne dédiée au divertissement.
Ces projets, initiés sous l’impulsion du Chef de l’État et Chef du Gouvernement, Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, témoignent de sa volonté ferme de rattraper le retard infrastructurel du pays et de poser les bases d’une diversification durable de l’économie nationale.